Nousles élevons dans des espaces restreints voire totalement clos (privation de liberté) pour ensuite lesabattre dans le but de les manger. Et je ne décris pas ici en détail les terribles scènes auxquelles nous pouvons assister dans certains abattoirs, révélées progressivement par la désormais bien connue L214. Nousexerçons sur euxlapeur et laviolence (dresseurs employant parfois des méthodes douteuses, fous furieux aussi violents avec des animaux que des hommes, ou comme j'en parlerai plus bas: parfois inconsciemment dans nos méthodes de dressage). Nousne faisonspas toujours l'effort de les comprendre, parce que nous avons tendance à considérer leurs différences comme des faiblesses. Ces faiblesses qui, si elles peuvent être considérées comme telles, devraient pourtant être l'une des principales raisons de protéger ces animaux vulnérables. Nousles utilisons pour le divertissement (sur des plateaux télé, dans les cirques, les manèges à chevaux/poneys des foires, les aquariums/delphinariums, les zoos, les corridas...), soit parce que nous voulons tout voir et tout connaitre sans prendre la peine de nous déplacer dans les pays où sont censés vivre ces animaux parfois ramenés de très loin contre leur gré, soit parce que nous voulons mettre en scène leurs capacités pour nous faire rire, nous faire peur, etc... et pour gagner de l'argent. Nous utilisonsleurs organes pour des croyances stupides, leurs peaux et fourrures pour se vêtir. Nous les chassonsparfois pour le plaisir, et les gardons parfois en trophées (selfies, empaillage pour la déco...). Nous les utilisons comme gagne-pain: -en les faisant se reproduire toute leur vie pour vendre les petits ainsi nés, parfois sans s'assurer que les adoptants seront aptes à s'en occuper, -en les faisant combattre les uns contre les autres devant des spectateurs afin de récolter de l'argent, -en les utilisant pour mendier parce qu'ils attendrissent les passants, -en les incluant dans des stratégies commerciales au détriment de leur bien être (Dog wash, vernis pour chiens, déguisements...). Nous les transformons: -en cobayes pour tenter de trouver des réponses à des questions scientifiques, pour vaincre des maladies etc alors que nous sommes les premiers à souligner nos différences et que des chercheurs eux-mêmes ne cessent de répéter que nous ne pouvons les prendre systématiquement pour modèles à cause de ces mêmes différences. -en bêtes de concours (en les exposant dans des salons du type salon de l'agriculture et en les faisant concourir avec parfois des dérives inimaginables → référence à mon article sur le reportage choc "chiens de races, maîtres fous" concernant le scandale des hyper-types canins) -en bêtes à viande (exemple des taureaux BBB et de leur hypertrophie musculaire dont j'ai parlé dans un article récemment) Nous les achetons, vendons et louons telles des marchandises, au lieu de les adopter dans les refuges pleins à craquer, puis il peut arriver que nous baissions les bras à la moindre difficulté. Entraînant ainsi l'abandon pur et simple et les conséquences qui vont avec pour l'animal. Concernant la location d'animaux pour le divertissement (non non vous ne rêvez pas), je prépare un article à ce sujet. Nous nous montrons parfois très durs (et il arrive que nous n'en soyons pas conscients...) dans notre façon de les éduquer.(punitions corporelles basées sur la peur allant de la simple tape sur les fesses au coup de pied dans la figure en passant par l'utilisation d'un collier électrique, les disputer pour certaines choses qui sont pourtant naturelles pour eux, les enfermer parce qu'ils sont fugueurs, ne jamais leur octroyer de moments de liberté puisque toujours tenus en laisse, tendance à vouloir les humaniser en leur imposant des comportements inadaptés comme le fait de porter des vêtements par exemple).
Et j'en passe... ➜ Pourtant, quand nos enfants sont petits, nous les émerveillons avec des livres qui parlent d'animaux, des dessins-animés mettant en scène des animaux, des jouets et autres objets du quotidien représentant des animaux. Nous les faisons les aimer, pour plus tard leur laisser découvrir la vérité par eux-mêmes et se poser une seule question à laquelle personne ne semble apte à trouver une réponse potable: pourquoi ?
➜Je continue dans mon analyse, toujours à travers le regard de l'enfant. Ils ignorent beaucoup de choses, ils peuvent être naïfs et influençables, mais une chose est sure: il est fréquent que les enfants se posent les questions gênantes auxquelles les parents ne savent comment répondre (tout comme, dans un genre totalement différent, les questions en rapport avec la sexualité) et mettent le doigt sur des sujets sensibles en faisant éclater des vérités qui dérangent (d'où l'expression "la vérité sort de la bouche des enfants"...). Ainsi oseront-ils demander, par exemple, avec leur innocence caractéristique: pourquoi on mange des animaux ? Ce sont d'ailleurs les seuls à employer cette expression "manger des animaux" au lieu d'employer le mot viande. Reconnaissez qu'il est bien difficile de trouver une réponse convaincante à cette question (à la fois pour nous-mêmes, et pour l'enfant... eh oui parce qu'il peut aussi s'agir, pour nous adultes, d'un problème de conscience refoulé après l'enfance... Ou simplement de questions restées sans réponse, et qui resurgissent d'un seul coup. En effet, l'enfant encore en vous s'est certainement posé la même question il y a des années, avant de passer à autre chose sous la pression plus ou moins forte des parents et de la société... à noter cependant, qu'il est difficile dans certains cas de blâmer les parents...)
➜ Pour en revenir à la liste (non exhaustive je le rappelle): faire subir de telles choses à des humains serait apparenté à de l'esclavage. Quelqu'un est-il en mesure de m'expliquer pourquoi cela ne porterait pas le même nom lorsqu'il s'agit d'autres êtres vivants que nous ? Qu'est-ce qui nous donne le droit de faire tout ça, qu'est-ce qui le justifie ? Tout ne peut pas être réglé rapidement, il y a des questions plus sensibles et complexes que d'autres (les utiliser pour nous nourrir, les éduquer de façon parfois injuste sans même s'en rendre compte...) mais ce qui peut être réglé maintenant doit l'être au plus vite car nous sommes de plus en plus nombreux à avoir honte du traitement réservé à ces animaux sous prétexte qu'ils sont "inférieurs" à nous. Comme je le disais plus haut, s'ils le sont vraiment, alors c'est une raison encore plus évidente pour les aimer et les protéger: aider les plus faibles et les plus vulnérables... ça ne pourra que nous rendre meilleurs ! Et n'oubliez pas que, bien que la protection animale ne soit clairement pas une priorité actuellement dans notre société, nous devons agir partout où il y a besoin, pour tous, pour toutes les causes en même temps ! Sans hiérarchiser les "combats" ! Enfin je tiens à rappeler une bonne fois pour toutes que les animaux ne sont pas sur Terre pour servir nos intérêts mais pour vivre leur vie en paix et en liberté comme nous, humains, essayons désespérémentde le faire. Nous y avons TOUS droit ! Il est grand temps de changer notre vision des animaux dans la société et le traitement que nous leur réservons ! Car plus tard nos descendants auront honte de découvrir ce que nous faisions à cette "époque évoluée" !
"Les mots « espèces nuisibles » et « mauvaises herbes » ne sont que le reflet d'un préjugé séculairement ancré, selon lequel les plantes et les animaux sont là pour nous servir ou nous réjouir, et que nous avons sur eux un droit discrétionnaire. Ces mots sont la traduction directe de notre égocentrisme (ou anthropocentrisme), de notre ignorance et de notre étroitesse d'esprit. Les animaux considérés comme nuisibles ne le sont que par nous, et il en est de même des herbes prétendues mauvaises. En réalité, nous ne sommes qu'une espèce parmi tant d'autres. Ajoutons, en passant, que, face aux extinctions multipliées d'espèces dont nous sommes aujourd'hui responsables, nous mériterions, seuls, le qualificatif d'espèce hautement nuisible à l'harmonie et à la préservation de la biodiversité." Hubert Reeves
✻ Pour découvrir mon article de caricatures dénonçant l'exploitation animale (article plus "léger" donc que celui-ci, qui était pourtant nécessaire...), cliquez ici !
✻ Je me suis laissée aller dans cet article à une analyse personnelle (bien qu'appuyée par des lectures que j'ai pu faire et une expérience réellement vécue). Pour un maximum d'objectivité, je vous invite donc à me donner votre avis en commentaire, qu'il s'agisse d'accord ou de désaccord, afin de multiplier les points de vue.
"Les morts ne racontent pas d'histoires" ... C'est la traduction de ce que l'on peut lire sur la nouvelle affiche du film "Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar".
Pour le cinquième opus de la série, Disney nous a lâché une bande annonce à couper le souffle.
On aura donc le plaisir de retrouver notre pirate le plus déjanter de l'océan : le fameux (capitaine) Jack Sparrow qui aura une nouvelle fois a affronter un terrifiant pirate, le capitaine Salazar.
On attend avec impatience ce nouveau Pirates des caraïbes qui sera disponible le 24 mai prochain ! Pour patienter, voici quelques photos et la bande annonce :
En attendant sa sortie en salle le 24 mai 2017 prochain, Disney dévoile une nouvelle affiche ainsi qu'une nouvelle bande annonce du tant attendu Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar !
L'emblématique anti-héros Jack Sparrow revient pour de nouvelles aventures encore plus folles sur grand écran !
Alors que les temps sont durs pour Sparrow, le destin semble s'acharner contre lui. Son vieil ennemi, le Capitaine Salazar s'échappe du Triangle du Diable et veut anéantir tous ceux qui seront en travers de son chemin !
Jack Sparrow, allié à Carina Smyth et Henry, vont tout faire pour l'en empêcher.
Découvrez la nouvelle bande annonce de ce cinquième opus qui s'annonce haut en couleur !
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